Contre le tourisme martial.
Pourquoi ici, le cours d’essai est payant — et pourquoi ce n’est ni de l’amertume, ni une question d’argent.
J’ai consacré des milliers d’heures de ma vie à me former, à m’entraîner, à enseigner.
Ce que je transmets aujourd’hui n’est pas un produit.
C’est un chemin intérieur, traversé à la sueur du front et au prix de réels sacrifices.
Et pourtant, certains arrivent comme dans un centre de loisirs.
Ils viennent « essayer ».
Ils ne s’inscrivent pas, ne lisent pas les conditions, et parfois repartent sans même se demander ce qu’ils ont reçu.
Ils veulent le cours. Gratuit. L’accueil. La pédagogie. La posture.
Et pourquoi pas le thé avec le sourire ?
C’est ce que j’appelle le tourisme martial.
Et je ne laisse plus cette logique entrer dans mon espace.
🎯 Un dojo n’est pas un libre-service.
Ce lieu n’est pas un terrain d’animation.
Ce n’est pas un salon d’essai.
Ce n’est pas une vitrine de démonstration.
Un cours, même d’essai, c’est un moment de présence, de transmission, de rigueur.
C’est mon énergie, mon regard, mon savoir, mon accompagnement.
Ce n’est pas une faveur.
C’est une rencontre.
Et toute rencontre véritable mérite un engagement mutuel.
💰 Le cours d’essai est payant — 45 CHF.
Ce montant est clairement affiché.
Il est dû avant le cours, et il est déduit de la cotisation si l’élève s’engage.
Ce n’est pas pour gagner plus.
C’est pour éviter de perdre mon temps et mon intégrité.
Je ne demande pas la lune. Je demande la justesse.
👉 Ceux qui viennent sincèrement ne reculent jamais devant ce détail.
👉 Ceux que cela gêne ne sont tout simplement pas prêts.
Et je ne les retiens pas.
❌ « Mais ce n’est pas un cours privé… »
Non, ce n’est pas un tête-à-tête.
Mais ce n’est pas une vente au rabais non plus.
Je ne divise pas mon savoir en portions.
Je ne baisse pas mon engagement selon le nombre de personnes.
Je m’adapte. Je veille. J’accompagne. Je transmets.
Un cours collectif, bien mené, demande parfois plus d’expérience, plus d’attention, plus de présence qu’un cours individuel.
Et cela mérite d’être payé, respecté, reconnu.
🌿 Même dehors, c’est un dojo.
Que le cours se donne en salle ou en pleine nature, cela ne change rien.
Ce n’est pas la structure du lieu qui fait la profondeur de l’enseignement.
C’est la posture intérieure.
Le sol peut être en bois, en terre ou en herbe : si la transmission est là, c’est un dojo.
Parfois même, c’est plus fort dehors : le corps est libre, l’ego est nu, la nature devient miroir.
Et cela demande plus de présence, pas moins.
🧭 Pourquoi comparer avec un ostéopathe, un boulanger ou un professeur de musique ?
Parce que dans tous ces cas :
Tu prends un rendez-vous.
Tu reçois un service.
Tu paies.
Et tu trouves cela normal.
Mais ici, certains estiment que cela devrait être gratuit.
Pourquoi ? Parce que c’est un sport ? Parce que c’est collectif ?
Ou parce qu’au fond, ils ne veulent pas reconnaître que ce qu’ils reçoivent a une valeur ?
👉 C’est là que commence la mauvaise foi :
quand on veut le beurre, l’enseignement, le sourire et l’effort… mais sans le respect.
🛡️ Ce que je refuse désormais
Les comparateurs de tarifs sans conscience
Les "je passe voir si ça me parle"
Les pratiquants kleenex
Les zappeurs d’essais gratuits
Les négociateurs à la sortie du cours
Les fantômes qui disparaissent dès qu’on parle d’argent
🧘♂️ Certains diront peut-être : "il est aigri".
Mais non. Je ne suis pas aigri.
Je suis aligné.
L’aigreur, c’est la rancœur sans action.
Moi, j’agis. Je clarifie. Je cadre.
Je pose des limites parce que je me respecte, et je respecte mon art.
Je continue d’enseigner avec le cœur — mais pas à n’importe quel prix, ni pour n’importe quelle posture.
🙏 À ceux qui viennent avec sincérité
Bienvenue.
Vous trouverez ici un enseignement engagé, une présence réelle, une exigence bienveillante.
Mais vous trouverez aussi un cadre.
Et ce cadre n’est pas là pour vous contraindre.
Il est là pour vous élever.
🖋 Coach-defense
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